• Biographie de Pierre Corneille (1606-1684)



    Vie de l’auteur

    Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », né le 6 juin 1606 à Rouen est un célèbre dramaturge et poète français.
    Il est originaire d'une famille de magistrats et est l'aîné de cinq frères et sœurs. Son père est avocat du Roi à la table de marbre de Normandie et maître particulier des eaux et forêts du Vicomté de Rouen et sa mère est la fille d'un avocat. Il accomplit ses études secondaires chez les jésuites et se destine à une carrière d'avocat, afin de plaire à son père. Il devient avocat en 1624, mais c’est le théâtre qui le passionne. En 1628, son père lui achète deux modestes charges d'avocat. Timide et peu éloquent, Corneille renonce à plaider.
    En 1629, il écrit Mélite, sa première création, une comédie. Il la propose à une troupe d'acteurs itinérants, ceux qui fonderont plus tard le théâtre du Marais. Cette troupe présente la pièce à Paris. Cette comédie connaît un succès suffisant pour décider Corneille à entreprendre une carrière théâtrale. Il écrit de nombreuses pièces mais la plus renommée est Le Cid (1637), joué en Janvier 1637 au Théâtre du Marais. Paris, qui n'a jamais connu un tel triomphe ne parle plus que du cas de conscience de Rodrigue, partagé entre son amour pour Chimène et sa volonté de venger Don Diègue, son père offensé. Louis XIII accorde au père de Corneille des lettres de noblesse. Ce triomphe est une date capitale dans la carrière de l'auteur dramatique. Pourtant Corneille possède des rivaux et malgré son incontestable talent de dramaturge, ceux-ci déclenchent une polémique que l'on appellera "la querelle du Cid". Ils lui reprochent tour à tour d'avoir copié abusivement Guillen de Castro, un auteur espagnol et de n'avoir pas respecté les règles d'or du théâtre classique Il est élu à l’Académie française en 1647.
    Corneille connaît son premier échec avec la tragédie Pertharite (1651) et s’éloigne de sa passion du théâtre. Il se consacre alors à la traduction en vers français de L’Imitation de Jésus-Christ.
    À l’instigation de Nicolas Fouquet (surintendant des finances), Corneille reprend la plume et connaît un dernier succès avec Œdipe en janvier 1659. Les pièces qui suivent sont globalement mal reçues et poussent Corneille à se retirer du théâtre en 1674. Il meurt dix ans plus tard, à Paris, le 1er octobre 1684.

    Bibliographie

    1629 Mélite ou les Fausses Lettres
    1631 Clithandre ou l'Innocence délivrée, La Veuve ou le Traître trahi
    1632 La Galerie du palais ou l'Ame rivale, Mélanges poétiques
    1633 La Suivante
    1634 La Place royale ou l'amoureux extravagant
    1635 La Comédie des Tuileries (pièce des Cinq Auteurs), Médée (pièce des Cinq Auteurs)
    1636 L'Illusion comique
    1637 Le Cid, L'Aveugle de Smyrne
    1640 Horace
    1641 Cinna ou la clémence d'Auguste
    1642 Polyeucte
    1643 La Mort de Pompée, Le Menteur
    1644 La suite du Menteur
    1645 Rodogune, princesse des Parthes
    1646 Théodore, vierge et martyr
    1647 Héraclius, empereur d'Orient
    1650 Andromède, Don Sanche d'Aragon, Les triomphes de Louis le Juste
    1651 Nicomède, Pertharite, roi des Lombards
    1652 Imitation de Jésus-Christ
    1659 Œdipe
    1660 Théâtre
    1661 La Toison d'or
    1662 Sertorius
    1663 Sophonisbe
    1664 Othon
    1666 Agésilas
    1667 Attila
    1670 Tite et Bérénice
    1671 Psyché (avec Molière et Quinault)
    1672 Pulchérie, Victoires du Roi en Hollande
    1674 Suréna, général des Parthes


    Sitographie

    http://www.alalettre.com/corneille-bio.php

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Corneille

    http://17emesiecle.free.fr/Corneille.php

    http://www.delalitterature.com/auteurs/bibliographie_pierre-corneille_6_siecles.php


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  • Biographie de Guy de Maupassant (1850-1893)



    Vie de l’auteur

    Guy de Maupassant naît le 5 août 1850 à Tourville-sur-Arques (Seine-Inférieure). En 1856, naît son frère cadet, Hervé. En 1859, Guy de Maupassant est scolarisé au lycée impérial Napoléon. En 1860, Laure, la mère de Guy et Hervé, se sépare de son mari et s’installe avec ses fils à Étretat. Guy passe le reste de son enfance dans la maison « Les Verguies » à Étretat, où, entre mer et campagne, il grandit dans l’amour de la nature et des sports en plein air ; il va pêcher avec les pêcheurs de la côte et parle patois avec les paysans. Il est profondément attaché à sa mère, mais garde un souvenir amer de cette séparation. À ses treize ans, sa mère le met en pension dans l’Institution ecclésiastique d’Yvetot. C’est la-bas qu’il commence la poésie. De sa première éducation catholique, il garde une hostilité marquée envers la religion et finit par se faire renvoyer. On l’inscrit au lycée de Rouen, où en bon élève il s’adonne à la poésie et participe aux cours de théâtre. Il côtoie Louis Bouilhet et Gustave Flaubert, dont sa mère fut une amie d’enfance, et dont il devient le disciple.
    Ses projets de devenir poète sont contrariés par la guerre franco-prussienne en 1870, qui le traumatise durablement. C’est de là que provient son pessimisme radical. De 1872 à 1880, il est employé comme fonctionnaire dans différents ministères. Son premier succès paraît dans Les soirées de Médan, un recueil de nouvelles d’écrivains naturalistes autour de Zola, sous le nom de « Boule de suif ». Il commence à ressentir les premières atteintes d’une maladie. Pourtant, de 1880 à 1890, il écrit de nombreux chefs d’oeuvre : Les romans Une vie (1883), Bel-Ami (1885) et Pierre et Jean (1888), ainsi que trois cent contes et nouvelles, réalistes et fantastiques comme Le Horla (1887). Ils font de lui le grand maître de la nouvelle française. Malheureusement il meurt le 6 juillet 1893 à la clinique du docteur Blanche à Paris.

    Maupassant au sein de la littérature

    Maupassant fut lié à de grands écrivains tels que Gustave Flaubert et Émile Zola, et a lui aussi marqué très fort la littérature française par ses romans, et surtout par ses nouvelles. Toutes ces oeuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, par la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise styliste. La carrière d’écrivain de Maupassant est brève (1880-1890), mais, déjà reconnu de son vivant, on l’aime encore aujourd’hui, et beaucoup de ses oeuvres servent à des adaptations filmées.

    Bibliographie

    1875 : La Main écorchée (en revue)
    1879 : L'Histoire du vieux temps (théâtre)
    1880 : Boule de Suif (nouvelle)
    1881 : La Maison Tellier (recueil de contes)
    1882 : Mademoiselle Fifi (recueil de contes)
    1883 : Une Vie (roman), Contes de la Bécasse (recueil de contes), Clair de lune (recueil de contes)
    1884 : Au Soleil (récit de voyage), Miss Harriet (recueil de contes), Les Soeurs Rondoli (recueil de contes), Yvette (recueil de contes)
    1885 : Contes du jour et de la nuit (recueil de contes), Bel-Ami (Roman), Monsieur Parent (recueil de contes)
    1886 : Toine (recueil de contes), La petite Roque (recueil de contes)
    1887 : Mont-Oriol (Roman), Le Horla (recueil de contes)
    1888 : Pierre et Jean (roman), Le Roman (étude), Sur l'eau (journal de voyage), Le Rosier de Mme Husson (recueil de contes)
    1889 : La Main gauche (recueil de contes), Fort comme la Mort (roman)
    1890: La Vie errante (récit de voyage), L'Inutile Beauté (recueil de contes), Notre Coeur (roman)
    1891: Musote (théâtre)
    1893 : La Paix du ménage (théâtre)
    1899 : Le Père Milon (recueil posthume de contes inédits)
    1900 : Le Colporteur (recueil posthume de contes inédits)


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